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Quelques Articles...
NOS
FOOTBALLEURS
SE SIGNALENT |
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Ancien international, Boleck
Kocik est le capitaine de l'O.C.A. |
Depuis le début de saison nos représentants dans les différents championnats de football se signalent par des résultats prometteurs. La palme revient incontestablement à la formation première qui après un début de saison quelque peu décevant s'est magnifiquement reprise pour occuper actuellement une belle seconde place à 2 points du leader. Après le désastre de Cambrai les Avesnois se sont très bien repris et depuis ont volé de succès en succès. Asturies, Sin-le-Noble et
Auberchicourt, 3 des 5 équipes de tête, ont dû s'incliner devant la formation avesnoise qui s'est considérablement améliorée depuis l'arrivée de
Boleck Kocik. La condition physique exemplaire est à la base des succès remportés mais il ne faut pas oublier que la correction et l'application des dogues ont été très heureusement ressenties.
Les réservistes n'ont guère de chances et ils occupent
une peu reluisante avant-dernière place. Pourtant les individualités ne manquent pas ce qui devrait permettre
aux Avesnois d'effectuer une remontée au classement.
Par contre les C voguent allègrement vers le titre. 12 copains forment une belle équipe qui ne fait que gagner en 4ème division.
Juniors, Cadets et Minimes, en honneur Escaut, se défendent avec plus ou moins de bonheur mais toujours avec courage ce qui leur permettra de trouver une place au milieu du classement.
Il ne faut pas manquer de signaler la malchance qui s'est abattue sur le club local. En effet, depuis septembre,
l'infirmerie est toujours bien garnie puisque l'on compte trois fractures
et de nombreuses autres blessures.
Le trésorier se serait bien passé de ces accidents qui coûtent cher.
Le Petit Avesnois, janvier 1972. |
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Bolec
Kocik nous parle
football
M. Bolec Kocik maître auxiliaire, moniteur
d'Éducation Physique et Sport au C.E.S. de Trith-St-Léger, joue entraîneur à l'O.C. Avesnes pendant 4 saisons est un ancien professionnel du ballon
rond, il y a joué 14 années à Valenciennes - Anzin et une à Boulogne.
POURQUOI LE FOOTBALL ?
- Je suis né en 1938 à
MOYEUVRE - GRANDE, dans la Moselle où j'ai vécu toute ma jeunesse dans un petit village qui se trouve près de
MOYEUVRE. Dans cette région, la seule distraction était le sport, spécialement le Football.
Je suis donc venu tout naturellement au ballon rond. Au cours de ma deuxième année
de " Junior", Léon DESMENEZ qui pratiquait à l'époque une politique de recrutement
de jeunes m'a remarqué et j'ai signé une licence « Amateur » à V.A. Dès la fin de ma première saison à VALENCIENNES j'a i joué dans l'équipe
" pro" aux côtés des MARKIEVITCH,
CAUVELIER, PUCAR, SCHAEFER STOKO...
Le Foot m'a beaucoup apporté, je lui dois beaucoup mais nous sommes deux, lui et moi.
LE
CLUB -
C'est un tout, c'est un bloc à partir du Président, des Dirigeants, des
Joueurs, de l'Entraîneur, des Supporters etc... tous ces gens, qui
touchent au Club. Il faut que toutes ces personnes vivent dans une
ambiance très sympathique et forment une grande famille. L'équipe première
assure la bonne marche du club, par son classement, par son jeu, par son
esprit etc.... mais la survie d'un club, c'est la jeunesse, la masse et
c'est là que j'aimerai faire un travail en profondeur, car ces jeunes
sont formidables, ils participent, découvrent, ce sont des jeunes qui
observent, la fatigue chez eux ne se voit pas. Ils sont toujours
disponibles dans le jeu et dans l'effort, ils ont leur idole.
BILANS
DES MATCHS ALLER -
Bilan satisfaisant, puisque nous sommes premier du classement avec 2
points d'avance sur le second. Ce qui me fait peur, c'est notre façon de
jouer, il y a là un effort à faire pour retrouver notre grande équipe
d'AVESNES, pour regagner la
confiance de nos supporters et pour entendre leurs encouragements et
surtout voir leurs sourires. Les résultats sont trop vites arrivés, je
crois pour nous, nos garçons se laissent griser par les résultats acquis
au début de saison, je dis que la saison sera longue, d'autant plus longue
que la deuxième moitié sera très dure, arriver au sommet pour moi c'est
plus facile que de terminer le championnat en restant en tête. Tous les
dimanches nous sommes l'équipe qu'il faut battre, il faut être armé
physiquement et moralement. J'ai plus peur de mes garçons que de l'équipe
adverse, pour l'instant, après avoir vu toutes les équipes, je pense
sincèrement que nous avons les moyens pour y arriver et que nous
retrouverons dans le jeu ce qu'il nous manque actuellement : l'occupation
du terrain et la circulation du ballon entre les lignes.
LE
FOOT AVESNOIS -
Il est en évolution, je le ressens à travers les équipes que l'on
rencontre et surtout les résultats que nous faisons, soit un nul ou une
victoire très courte, c'est pourquoi, il faut de notre côté, toujours,
toujours travailler davantage, pour prendre le dessus de nos voisins et être
les meilleurs.
Nous avons tout pour réussir : club, matériel,
joueurs...
Le Petit Avesnois,
mars 1978. |
Kocik (deux buts)
abat Viesly
Avesnes - Viesly :
2-0 - Avesnes, qui multiplia ses incursions
en première période ne trouva jamais 1a position
idéale ou l'homme capable de
pallier l'absence de Lardez.
Viesly, privé de Renard, montra peut-être
plus de recherche dans la technique, mais s'évertua à passer par le centre là
où son attaque s'enlisa régulière ment.
Ce manque - de réalisme servit la cause avesnoise : il fallait autre chose, ce dimanche,
pour tromper l'arrière-garde locale où la confiance s'installait.
Après une première période alerte mais stérile,
on entra dans le vif du sujet, quand, à la 57e minute, Kocik
eut tout loisir d'ajuster à ras du montant. Chez les visiteurs
on sacrifia tout à l'attaque où Sorlin, Grolchla ou Delsart, appuyés par
Lestringuez, tentèrent de trouver la faille. Ces risques offensifs laissèrent le champ libre aux Avesnois : ils
s'y engagèrent résolument surtout en fin de match à 1'image d'Applincourt qui déborda, à la 83e minute, pour alerter
Kocik, le temps d'un contrôle et la balle fut au fond (2-0).
Marcel DELPORTE. |
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AVESNES - VIESLY. - Bolek Kocik
joua un rôle important dans ce derby. On le vit fréquemment, sur le
front à l'attaque, inquiéter les défenseurs de Viesly. |
Un certain Bolek
Kocik... (2 Juin
1975) |
La saison amateur est terminée. Partout, l'heure des bilans a sonné. Dans les clubs, on
tire les premières conclusions, on analyse les victoires, les échecs et on trace déjà des perspectives pour l'a venir.
Avant de tourner définitivement la page, nous vous invitons à faire plus ample connaissance avec quelques-unes de ces équipes qui, par leurs buts et leurs performances, ont illustré, pendant près de huit mois, l'album du championnat 77-78.
Récemment, vous avez découvert Billy-Berclau, puis
Rinxent, respectivement champions en Régionale C et B Au tour, aujourd'hui,
d'Avesnes-lez-Aubert...
Le football dans le Cambrésis bouge à tous les niveaux pour des raisons
parfois diamétralement opposées. Mais, toutes sont génératrices de changement. Entendez par là
que l'on pleure les lauriers d'antan à Cambrai et qu' à la porte d'à côté, un club comme Avesnes-lez-Aubert, coupe de l'Escaut en mains, accède en même temps à la promotion d'honneur, devant 1.500 spectateurs. Tous sont
venus pour y voir triompher ces « dogues » du Cambrésis, qui doivent une bonne partie de leur réussite à l'ex-pro de Valenciennes qu'est
Bolek Kocik.
Buriné par les chocs, solide comme un roc, plus jeune que bien des juniors, cet alerte quadragénaire
fait les «beaux jours»d'Avesnes-lez-Aubert depuis six ans. Il en est
l'entraîneur-joueur et beaucoup plus encore, |
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tant
il est vrai qu'il a catalysé ici un ensemble d'amateurs, auxquels il
donne foi et rage de vaincre ; une manière bien à lui d'endosser les
responsabilités qui lui incombent au sein d'une équipe qui a longtemps
été en tête de Régionale D, et qui, dans les dernières semaines,
vit s'approcher le terme sans être rassurée sur son sort.
L'ultime rencontre l'opposait, en effet, à
Viesly,
son voisin, qui venait justement de n'asseoir à sa place dans le
fauteuil de leader et qu'une victoire aurait doublement couronné.
Or, force
est de féliciter Bolek Kocik ; non seulement, il fut
le premier à mouiller le maillot, mais encore il fut le premier aussi
à passer à l'attaque au bon moment. Il a été payé en retour, grâce
à un sang-froid digne du professionnel qu'il fut et la générosité de
l'amateur qu'il est aussi malgré ses quarante printemps révolus !
Il fallait une équipe de tempérament pour un
homme, qui en possède encore à revendre. Indiscutablement, cette
alliance vaut aujourd'hui la réussite de l'A.O.C. Et pour mieux la
couronner, Bolek n'a rien trouvé de mieux que de signer un doublé avec
la maîtrise qu'on lui connaît, parfaitement conscient de la crainte
qu'il inspire et du rayonnement qu'il peut avoir, écouté ici comme il
l'est avec ses jeunes, lorsqu'il professe l'éducation physique.
Sa succession sera de toute façon difficile à
prendre, à moins qu'il ne se succède encore à lui-même !
Guy NEGRERIE. |
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