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Décédé des suite de l'accident de mardi

Bolek Kocik avait porté haut

les couleurs du football valenciennois

    Bolek Kocik nous a quittés. La confirmation de son décès prévisible en raison de I'extrême gravité de ses blessures, est parvenue en milieu de nuit ; nos pages locales étaient "bouclées" à  ce moment, mais I'information a pu être imprimée en pages régionales.
  
avait I'estime de toute la population et des jeunes qu'il entraînait depuis un an avec la serviabilité  et  la  compétence qu'on lui reconnaissait volontiers.photo vétéran 93 (VA OM)
    II   avait   été   de   ceux   qui   ont porté très haut les couleurs du Valenciennois à I'image des Louis Provelli, Joseph Bonnel, Jean-Pierre Guinot, Serge Masnaghetti, Bernard Chiarelli et  autre  Schaeffer  encadrés par le tandem Domergue - Desmenez.

Dans toute la région

   C'est Léon  Desmenez qui avait déniché Bolek à FroidCul en Lorraine dans les années 1956. Arrivé à VA I'année suivante, il fut incorporé en division d'honneur et passa 13 ans de carrière professionnelle à Valenciennes, et devint international avant de terminer son temps à Boulogne et de devenir entraîneur.
    On le retrouve ainsi à Avesnes-lez-aubert, Le Ouesnoy, à V.A. (à 2 reprises au centre de formation), au Touquet (3 ans), mais également à I'A.S. Raismes, à I'Olympique amandinois et à I'U.S. Quièvrechain.
    Dans le même temps, il fut éducateur-formateur au lycée du Quesnoy, chargé de la section "Sports Etudes football".

 Leon Desmenez 

   Léon Desmenez était sans doute le mieux placé pour témoigner du passé d'un joueur qu'il  considérait  comme  son fils : "II  a  joué  son  premier match pro à Saint-Etienne le 19 avril 1959. 11 avait tout juste 21 ans, rappelle I'ex-entraîneur de VA et de Reims. II avait rejoint la "nurserie" de Valenciennes deux ans auparavant et n'a plus jamais quitté ce qu'il appelait "son club". C'était le prototype même du joueur de club, jamais blessé, jamais malade, toujours disponible... II était devenu un maillon de V.A. par son courage et son énergie". 

A Avesnes-lez-Aubert 

    Du coté d'Avesnes-lez-Aubert, la nouvelle du décès de Bolek a semé la consternation. II avait quitté le club depuis 20 ans mais les dix années dans ce fief du Cambrésis ont marqué beaucoup de footballeurs.
    René Glay, I'ex-président du club devenu depuis lors un ami de la famille Kocik garde un souvenir impérissable de son passage. « C'était un homme exceptionnel, un
joueur au cœur d'or, on ne se consolera pas de sa disparition brutale» ne cesse-t-il de répéter en répondant aux incessants coups de téléphone qui I'assaillent depuis vingt-quatre heures.

 A Curgies 

    A Curgies, la mauvaise nouvelle s'est répandue avec  la rapidité de I'éclair, jetant dans la stupeur tous  les membres de I'association sportive. Dirigeants et joueurs sont accablés par la mort de celui qui avait juré, il y a un peu plus d'un an, de tout donner pour son village et pour les jeunes qui I'entouraient régulièrement sur la pelouse de I'A.S.C. Un peu désabusé par les aléas de la  vie,  Bolek  nous  avait,  à I'époque, confié son intention d'œuvrer pour le bien-être de ses amis les plus proches, ses voisins en somme.
    Déjà I'A.S. Curgies avait bien bénéficié de son aide, de son expérience, de son bénévolat...  le destin  le guettait à  un moment où il oeuvrait pour le club.
 

H. D.