(...) Cette saison fut la plus prestigieuse de VA. En effet, finissant à la 6e place du championnat, échouant en demi-finale de la Coupe devant Lyon, futur vainqueur du trophée, l’USVA possédant la meilleure défense française, fut à nouveau choisi pour représenter la France au cours d’une tournée à Hong Kong et en Pologne tout en recevant des clubs au nom prestigieux en rencontres amicales tels que BORUSSIA DORTMUND, SAO-PAULO, et pour clôturer ce bouquet, l’équipe nationale de l’URSS elle-même avec son inégalable gardien de but YACHINE.

Mais revenons au Championnat de cette saison. (...) Le canonnier valenciennois MASNAGHETTI fut grièvement blessé, le 25 décembre, à Paris au cous du match FRANCE-BELGIQUE. Cela ne troubla pas outre-mesure la sérénité des Valenciennois qui inscrivirent à leur tableau de chasse des clubs comme REIMS, STRASBOURG, BORDEAUX, à Nungesser et mieux encore d’autres comme SEDAN, ROUEN, NICE, Le RACING BORDEAUX et REIMS à l’extérieur.

VA était devenue une des meilleurs formations françaises, l’équipe à battre et sa carrière en Coupe de France allait être, elle aussi, remarquable (...)

Les joueurs employés par Robert DOMERGUE en championnat avec le nombre de matches joués sur 34 possibles :

MAYET (33), PIUMI (33), BONNEL (33 ), GUILLON (32 ), KOCIK (31), PROVELLI (30), MATZKY (27), SANSONNETTI (27), MASNAGHETTI (23), GUINOT (23), MAGIERA (20), CORDIER (13), PRESEAU (9), CLEMENT (7), ROY (7), LABALETTI (7), BREUVART (6), SERAFIN (6), VALNET (2), KOEHL (2), GOUTORBE (2), SKORNIK (1).

(...) (en 16e de finale) l’USVA éliminait, à la surprise générale, SAINT-ETIENNE (2-1), les buts valenciennois ayant été par l’amateur BREUVART et par KOCIK, plus précieux que jamais. (...) en 8e de finale NANCY fut à son tour éliminé par 2 buts à 0 (PRESEAU et KOCIK encore). (...) (en quart de finale) contre ROUEN (...) les “Athéniens” eurent bien du mal à se qualifier grâce à une montée offensive de l’arrière-central PROVELLI. (...) (en demi-finale au Parc des Princes) peu de supporters... beaucoup de chance pour COMBIN auteur d’un but (pour LYON)... un penalty manqué pour VA et le club était éliminé, les Lyonnais marquant d’ailleurs un second but à la fin du match. (...)

Les milieux officiels du football français avaient sans doute jugé que l’USVA avait bien représenté la France à New-York, puisque l’année suivante, ils choisirent encore le club pour le fameux voyage à Hong Kong (...). C’était la concrétisation de ce qui s’écrivait à l’époque dans les journaux sportifs : L’USVA est l’une des équipes françaises pratiquant le meilleur football, le plus attractif, le plus scientifique.

(...) Joueurs et dirigeants valenciennois furent en particulier reçus à l’hôtel Majestic le 22 avril 1964 comme ils le furent de façon officielle au Consulat de France.

(...) les résultats obtenus par l’équipe furent une fois encore très satisfaisants. Après une première rencontre de mise en train perdue 2-1 le 23 avril devant une sélection locale, le “test-match” du 26 avril contre “CHINESE COMBINED” fut enlevé magistralement dans un stade archi-comble. MASNAGHETTI (35e’), puis GUINOT (86e’) avaient marqué les deux buts sans que les Chinois ne puissent tromper Joseph MAGIERA. Oui, VA était devenu un très grand club et l’avait d’ailleurs prouvé le 8 avril de la même année en battant à Varsovie l’équipe nationale de Pologne (2-1).

Lire des articles ?